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Que faire face au gâchis humain que représente l'échec scolaire, avec plus de 150.000 enfants sortant chaque année du système sans diplôme ? Un projet d'école ne peut se distinguer d'un projet de société. Pour ATD Quart Monde, qui lutte depuis 50 ans contre la misère, l'échec n'est pas inéluctable. Mais la réussite scolaire de tous les enfants ne peut être envisagée que si les familles vivant dans la pauvreté sont réellement partie prenante, avec tout ce qu'elles peuvent apporter. Parents de milieu très défavorisé ou non, enfants, jeunes, enseignants, chercheurs, pédagogues, syndicalistes : tous s'expriment ici et disent comment "construire ensemble l'école de la réussite de tous". ATD Quart-Monde appelle chacun à concrétiser ce rêve. C'est possible.[-]

Plus la crise économique et sociale s'accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette crise est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l'opinion publique. Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l'on accuse les pauvres d'être des assistés et des fraudeurs, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s'élève à plus de 11 milliards d'euros.[-]

Cet ouvrage collectif présente des pratiques professionnelles s'appuyant sur des convictions : l'enfant le plus exclu de la classe doit devenir celui qui construit le savoir avec les autres; l'école est le lieu de la coopération où les enfants travaillent ensemble; enseigner, c'est changer de regard sur les enfants, leurs parents, c'est se transformer soi-même; respecter le temps de chaque enfant, en étant convaincu qu'il a des potentialités; rendre le savoir émancipatoire, libérateur.[-]

C'est avec le soutien du secrétariat des Nations Unies pour l'Année de la Famille que le Mouvement international ATD Quart Monde a entrepris une étude qui s'appuie sur l'histoire et l'expérience des familles les plus démunies. Un rigoureux travail d'écriture, effectué en partenariat avec cinq familles d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud, d'Afrique et d'Asie, a permis de retracer l'histoire de chacune sur plusieurs générations. De ces récits de vie passionnants se dégagent des constantes, tant dans ce que parents et enfants doivent affronter pour survivre, que dans les actions à mettre en œuvre pour faire reculer la misère en s'appuyant sur les forces des familles. En effet, ces familles font face en défendant leur nom et leur intimité, la dignité de leur passé, la force de leur affection, leur volonté d'un avenir enfin libéré de la peur. Elles en appellent non seulement aux Etats, mais à toutes les autres familles : elles veulent contribuer à bâtir un monde où la vie ne serait plus jamais "ainsi" pour personne.[-]

Au milieu des années 1980, les agences des Nations Unies, notamment l'UNICEF, se rendent compte que, malgré l'énorme effort réalisé dans la lutte pour la survie des enfants et des mères, 20% de la population - les plus pauvres - sont difficilement ou pas atteints par des projets ou des programmes de développement en principe destinés à tous. Le Père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart monde, s'adresse au Conseil d'administration de l'UNICEF en 1987 et demande que des efforts supplémentaires soient réalisés pour atteindre les plus pauvres. Une coopération intensive s'instaure alors entre le Bureau d'évaluation de l'UNICEF à New York et le Mouvement international ATD Quart Monde. Sept projets, mis en œuvre sur le terrain au Burkina Faso, Canada, Haïti, Ouganda, Pérou,et Thaïlande, sont analysés. Sur la base de ces analyses, l'étude dégage des repères d'action et formule quelques enseignements relatifs aux conditions de participation des populations les plus démunies et aux exigences d'un développement solidaire des communautés. L'étude fera l'objet d'échanges entre l'UNICEF, des instances de l'ONU et des ONG et doit aboutir à des programmes concrets. Cette publication s'adresse à tous ceux qui à travers le monde s'efforcent d'agir avec les populations en plus grande détresse.[-]

Plus la crise économique et sociale s'accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette crise est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l'opinion publique. Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l'on accuse les pauvres d'être des assistés et des fraudeurs, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s'élève à plus de 11 milliards d'euros.[-]

Plus qu'un simple rapport, le Rapport général sur la Pauvreté est aussi et surtout le reflet d'un processus de mobilisation et de dialogue qui s'est amorcé entre d'une part des personnes pour qui la pauvreté est une réalité quotidienne et d'autre part des citoyens qui, en raison de leur situation (professionnelle), sont confrontés à la pauvreté et à l'exclusion. Aussi ce rapport se démarque-t-il à bien des égards des études traditionnelles déjà parues sur ce sujet.[-]

Est-ce que des personnes en grandes difficultés économiques, sociales et culturelles peuvent être des partenaires à part entière de notre processus démocratique, ayant une réflexion à apporter sur les grands enjeux de notre société : lutte contre la pauvreté, développement durable, mieux vivre ensemble au sein de son quartier ? Pour ATD Quart Monde, ce partenariat n'est pas un but à atteindre mais une donnée de départ qui nécessite de mettre en place des conditions. La caméra de Delphine Duquesne nous invite à découvrir la démarche du croisement des savoirs et des pratiques, à travers une série de séances de travail. Et nous entrons dans la dynamique...[-]