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L'objectif de ce livre est de montrer qu'une approche psychanalytique de l'identification est susceptible d'ouvrir la voie à de nouvelles perspectives en psychopathologie. Si la santé psychique peut être définie comme une capacité à s'adapter aux changements de la vie, l'expérience psychanalytique démontre qu'un fil rouge supporte ces mutations : c'est le processus identificatoire qui, lorsqu'il est entravé, interdit au sujet l'accès à l'équilibre psychique. Une première partie de l'ouvrage est donc consacré aux pathologies de l'identité et à celles de l'identification secondaire, qui s'échelonnent de l'autisme à l'hystérie. Une seconde partie propose une théorie générale de l'identification dans laquelle est mis en valeur le rôle joué par les phantasmes originaires au service du refoulement primaire de la pulsion sexuelle.[-]

Cet ouvrage retrace les nombreuses avenues explorées aujourd'hui par la psychothérapie psychanalytique. Il s'adresse à la fois au praticien faisant ses premiers pas dans le métier et au praticien d'expérience. Et un et l'autre seront sensibles à la multiplicité des champs cliniques abordés ; à la diversité des entités psychopathologiques et des contextes cliniques correspond la diversité des formes que revêt la psychothérapie analytique. Cet éventail de possibilités permet au thérapeute de mieux rejoindre les "réalités qu'il perçoit, en analyste, comme étant vraiment celles de son patient", selon l'heureuse formulation de l'un des préfaciers, Jean Bergeret. Dans cet ouvrage et c'est une de ses richesses, les auteurs n'ont pas cherché à décrire une psychothérapie psychanalytique idéale ; ils ont plutôt veillé à présenter les pratiques actuelles de la psychothérapie psychanalytique au Québec. Celles-ci se situent à la croisée des pratiques européennes et américaines, les auteurs puisant à la fois aux sources francophones et anglophones. Si la psychothérapie psychanalytique n'est plus en mesure aujourd'hui de revendiquer l'hégémonie qu'elle a connue naguère en ce qui a trait à la compréhension et au traitement des différentes manifestations psychopathologiques, elle n'en doit pas moins conserver une place de choix dans l'abord thérapeutique contemporain des troubles psychiques. Quelque quarante auteurs ont voulu en témoigner.[-]

Ce livre est divisé en deux parties, l'une théorique et l'autre de recherches cliniques. La première expose des hypothèses concernant les formations transactionnelles, les défenses et les fixations et la seconde, outre les pathologies déjà mentionnées, aborde les problèmes techniques. De plus, tout au long de cet ouvrage des présentations cliniques très diverses illustrent des pathologies allant des affections psychosomatiques au Sida, en passant par les névroses traumatiques et diverses additions.
(Texte basé sur celui de la jaquette)[-]

La clinique de la souffrance narcissique identitaire contraint la psychanalyse à un travail de reprise des fondements de la théorie de la psyché, qui affirmait le primat du principe de plaisir. Pour étayer cette autre clinique, la théorie doit explorer, "au-delà du principe de plaisir", les modèles des fonctionnements psychiques où règne la contrainte de répétition. C'est en reprenant l'histoire de la construction de la théorie freudienne, en l'articulant avec l'apport de Winnicott concernant la transitionnalité, que cet ouvrage essaye de dégager les fondements d'une théorie du processus psychique utilisable pour comprendre et traiter aussi bien les souffrances névrotiques que narcissiques-identitaires.
(Texte repris sur le site www.dunod. com).[-]

Les débuts de l'analyse des enfants remontent à plus de vingt ans, avec celle du "petit Hans" par le fondateur de la psychanalyse. Cette première analyse d'un enfant par Freud avait une haute portée scientifique. Sa réussite chez un enfant de moins de cinq ans prouvait la possibilité d'appliquer même aux jeunes enfants les méthodes de la psychanalyse.. Surtout, elle confirmait en tous points la réalité, jusque-là fort discutée, de ces pulsions infantiles que Freud avait découvertes chez l'adulte. Enfin, on pouvait dès lors s'attendre, grâce au succès obtenu dans ce cas, à des contributions importantes qui enrichiraient la théorie psychanalytique d'une connaissance plus exacte et plus profonde de la psychologie infantile que l'apport indirect des analyses d'adultes. Cet espoir mit longtemps à se réaliser, et l'analyse des enfants, sous son double aspect scientifique et thérapeutique, demeura pendant des années un domaine peu exploré de la psychanalyse.
(Texte repris au dos du livre)[-]