Documents HOLEMANS Marie-Françoise 8 résultats

Bien se nourrir en allant vers les circuits courts et la simplicité des produits implique d'y consacrer du temps et des moyens, de s'informer et de poser le choix du changement, du côté politique surtout.

Pour les spécialistes du climat, le retour à une agriculture plus respectueuse de la terre, des animaux et des personnes qui les consomment offrirait pourtant l'équation gagnante: diminution des émissions de gaz à effet de serre, plus grande justice sociale et gains pour la santé publique.

Dans ce changement de société fondamental qui s'amorce, quelle place l'école peut-elle, doit-elle prendre pour informer les jeunes et les inviter à être partie prenante de ce changement?[-]

L'écocide est une grave atteinte portée à l'environnement, commise délibérément et en connaissance de cause, pouvant entraîner l'endommagement irrémédiable ou la destruction d'un écosystème. Jusqu'ici impunis, ces dommages pourraient bientôt faire l'objet de poursuites pénales car très récemment, le Parlement européen s'est prononcé sur la nécessité d'inclure le crime d'écocide dans la législation communautaire.

Ces actes illicites et destructeurs indignent la société civile, et particulièrement les jeunes. Mais comment leur en parler, arguments à l'appui? Un documentaire, conçu pour eux, avec eux, accompagné d'un volumineux dossier pédagogique, permet d'éveiller et d'augmenter le niveau de conscience, individuelle et collective: Écocide, changer ou disparaître.[-]

Osons parler vieillesse ! Car tôt ou tard, ou déjà maintenant, elle nous concernera et nous obligera à la considérer dans toutes ses dimensions.

Qui sont les vieilles et les vieux ? Quelle place leur est réservée dans notre société ? Quelle visibilité leur est accordée ?

Curieuse et soucieuse de démonter les clichés, la Ligue - toute la Ligue - s'est donné une année pour aller à la rencontre des personnes âgées et des équipes qui les accompagnent. Afin de leur donner une voix et, ainsi, proposer des voies.
[-]

Face à l'urgence écologique clamée par les experts, devant les nombreux bouleversements climatiques déjà observés, pourquoi assistons-nous à une telle lenteur dans la prise de conscience et la prise en charge de ce problème environnemental et sociétal planétaire?
S'interrogeant sur les freins à la mobilisation et sur les leviers à actionner pour favoriser l'engagement écocitoyen, la rédaction d'Éduquer a donné la plume et la parole à un panel d'acteurs et actrices du changement.
Pour les professeur·es d'université et d'école rencontré·es, pour les associations d'éducation à l'environnement et les citoyen·nes engagé·es qui s'expriment et qui, dans leur pratique quotidienne, proposent des réflexions, des outils et des actions pour relever les défis de la transition écologique, le secteur de l'éducation a assurément un rôle prépondérant à jouer.
Pour autant, il s'avère que malgré leur puissance de transformation, les secteurs de l'enseignement et l'éducation permanente ne peuvent supporter seuls le poids du changement, tant les sphères individuelles et collectives sont entremêlées aux sphères privées et publiques.
En attendant des politiques plus contraignantes, ces acteurs et actrices nous invitent à nous informer, à nous connecter à nos émotions et à nous mettre en marche, de préférence collectivement, en nous inspirant d'expériences positives et mobilisatrices et en posant des actes concrets, à notre mesure, qui deviendront eux-mêmes mobilisateurs.[-]

En plus de leur mission de mise à disposition de livres, les bibliothèques sont des agents majeurs de l'éducation permanente. Elles garantissent les droits à l'éducation et à la culture à tous les citoyens et citoyennes. Ce sont des institutions mouvantes, dont les fonctions n'ont de limites que leur histoire. Et devant les défis posés par les altérations du climat, leurs missions pourraient évoluer et participer au renforcement d'une conscience écocitoyenne.
Mais pourquoi s'attarder à réfléchir à ce que peuvent faire les bibliothèques pour l'écologie alors qu'elles pourraient être considérées comme fondamentalement respectueuses de l'environnement? Leur organisation repose en effet sur le prêt: un système qui multiplie la vie des livres et qui compense de ce fait leur bilan carbone. Un bilan carbone par publication qui a pourtant été estimé à 1,8 kg de CO2 par les auteurs et autrices de l'essai Engager les bibliothèques dans la transition écologique paru le mois dernier. Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité impose, à ce secteur aussi, de se redéfinir entièrement au regard de sa soutenabilité écologique. Pour ancrer la transition écologique dans le concret, cet essai tente de mobiliser les compétences des acteurs du terrain, il les invite à s'approprier la question et à mettre en place une série de mesures à l'aide de propositions et d'exemples.
Loin de signifier l'entrée dans une période de sécheresse culturelle, la nécessité historique qu'est le changement climatique offre l'opportunité aux bibliothèques de se repenser totalement, autant sur le plan de leur structure d'accueil que sur celui de leur responsabilité éducative. Des projets passionnants fleurissent, telle la plantothèque de Jette qui rapatrie du vivant dans la ville et les foyers. Cicéron n'écrivait-il pas il y a des siècles à un ami: «Si tu possèdes une bibliothèque et un jardin, tu as tout ce qu'il te faut»? Comment allons-nous faire pour les conserver tous deux?[-]

Un enfant sur trois serait impliqué dans une situation de harcèlement scolaire, en tant que victime ou harceleur,
en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette forme de violence, et son prolongement derrière un écran qu'est le cyberharcèlement,
se caractérise notamment par des moqueries, des insultes, des intimidations ou des coups répétés
à l'encontre d'une victime. Le harcèlement est un phénomène qui se banalise et se rencontre partout: dans la vie
sociale, en famille, mais aussi de plus en plus à l'école. Ses conséquences psychologiques et physiques peuvent être
graves, et mener à la déscolarisation, à la phobie scolaire, voire au suicide des jeunes victimes.
au sommaire
- Prévenir le harcèlement et améliorer le climat scolaire
- les neurones miroirs, pour le meilleur et pour le pire
- encourager l'empathie par le jeu des trois figures
- trois dispositifs pour stimuler l'empathie chez les enfants
- vivre ensemble Fri for Mobberi
- programme anti-harcèlement KiVa : la force de l'empathie
- à l'école de plein air KiVa fait intervenir les pairs[-]

À l'issue des élections européennes, fédérales et régionales du 9 juin 2024, un gouvernement réunissant Les Engagés et le MR a rapidement été mis sur pied en Communauté française. Dès le 11 juillet, les deux formations finalisaient une Déclaration de Politique communautaire (DPC) pour la législature 2024-2029, tandis qu'un arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 16 juillet fixait les compétences des ministres désigné·es par leur parti.

Dans sa déclaration – un document de près de 80 pages –, le nouveau gouvernement annonce un programme très ambitieux, principalement en matière d'enseignement, à réaliser dans un contexte budgétaire extrêmement difficile et sur une durée record de cinq ans. Bien que l'on soit encore au stade de la déclaration d'intentions et qu'aucune décision n'ait été prise, de profondes réformes se profilent et soulèvent déjà de nombreuses interrogations.

Parmi les réformes annoncées, cinq d'entre elles au moins constituent potentiellement des attaques contre les réseaux officiels – qui, rappelons-le, scolarisent 50% de la population de l'enseignement obligatoire – au profit, directement ou indirectement, du seul réseau privé confessionnel.[-]

Quand l'école devient impossible, quand les pas se ralentissent pour s'y rendre, jusqu'à s'arrêter net, c'est tout un monde qui bascule: celui de l'enfant, celui des parents, celui de la famille entière. Cet enfant, cet ado qui allait pourtant bien – avant −, qui aimait apprendre – avant −, que lui arrive-t-il?

Pour comprendre et accompagner son enfant en souffrance vers la guérison, le chemin est long et sinueux. Il passe notamment par la rencontre de l'équipe éducative de l'école, par de longues heures de lecture, par des consultations de médecins et thérapeutes, par une hospitalisation peut-être, par l'aide de rares groupes de soutien et, dans le meilleur des cas, par des aménagements pour une reprise progressive des cours, quand elle est possible.

Ce trouble anxieux, multifactoriel, a des impacts importants sur le parcours scolaire et de soins des jeunes, ainsi que de lourdes conséquences sur le vécu des familles. Il nécessite une prise en charge thérapeutique de l'enfant ou de l'adolescent en détresse mais aussi le soutien des parents, souvent sur-responsabilisés par leur entourage et par certain·es professionnel·les de santé non sensibilisés à la question.

Devant ce phénomène méconnu, en large expansion pourtant, qui touche des élèves de tous âges et tous niveaux scolaires, les écoles sont souvent peu informées, les parents sont démunis et les services de santé mentale sont submergés. Éduquer fait le point sur la phobie scolaire, aussi appelée refus scolaire anxieux, et donne la parole à celles et ceux œuvrent au quotidien dans la connaissance et l'accompagnement de ces jeunes et leur famille: pédopsychiatres, centre de recherche, école spécialisée ou encore association de soutien à la parentalité.Si peu de professionnel·les de l'enseignement et du monde médical connaissent la problématique complexe de la phobie scolaire, ce rejet de l'école est pourtant une réalité clinique, une urgence thérapeutique pour les enfants et ados touchés. Et, pour la société, elle représente assurément la nécessité de questionner son système scolaire, et sans doute bien au-delà, en abordant la question de la santé mentale des jeunes, à ce jour encore trop taboue[-]