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Le XX siècle a été marqué par une crise des valeurs qui a pris deux visages : l'un, sérieux, avec la dévaluation des valeurs suprêmes, la sécularisation mais aussi la crise des valeurs laïques et la "brutalisation" de l'Histoire et des sociétés; l'autre, frivole, avec la fluctuation quasi boursière, ludique et esthétique des valeurs. Au XXIè siècle, assistera-t-on au crépuscule, au "choc" ou au grand métissage des valeurs? A la création de nouvelles valeurs? Seront-elles superficielles, éphémères, singulières, universelles ou spirituelles? Quel impact auront la mondialisation et les technosciences sur les valeurs, anciennes ou nouvelles? La planète, l'espèce humaine et la Cité se savent désormais mortelles. Afin de les préserver, en viendra-t-on à conclure un nouveau contrat social, naturel, culturel et éthique et à jeter les bases d'une éthique du futur?[-]

Qu'arriverait-il si les contrôles aux frontières étaient supprimés et si les personnes pouvaient se déplacer librement à travers le monde ?
Le scénario "Migrations sans frontières" - parfois appelé "frontières ouvertes" - est de plus en plus étudié par les universitaires, les ONG et les politiques. Dans un monde globalisé, où les flux migratoires semblent échapper aux efforts de régulation des Etats, ce scénario est une idée hautement stimulante qui encourage une mise à plat des politiques et des pratiques actuelles de migration et qui soulève la question du droit à la mobilité.
Rassemblant les approches régionales de spécialistes des cinq continents, ce livre explore les différents aspects du scénario "Migrations sans frontières", soulignant ses forces et ses faiblesses, et examine les convergences et les contradictions entre les différents points de vue sur la question.[-]

Les bouleversements de la science au cours du XXe siècle ont provoqué l'avènement d'une troisième révolution industrielle - celle des nouvelles technologies - qui s'est accompagnée d'une nouvelle avancée de la mondialisation. L'économie de la connaissance qui en est résultée place désormais le savoir et les ressources cognitives au c∏ur de l'activité humaine et de la dynamique sociale. Est-ce à dire que le XXIe siècle verra l'essor de sociétés du savoir partagé ? La fracture numérique elle-même ne saurait faire oublier qu'elle est la conséquence d'une scission plus grave. [-]

Dans le but d'atteindre graduellement les buts de paix internationale et de prospérité commune de l'humanité en vue desquels l'Organisation des Nations unies a été créée et que sa Charte proclame , les Etats parties à la Convention signée au nom de leurs peuples , le 16 novembre 1945, se sont proposés de développer la coopération des nations du monde dans les domaines de l'éducation, de la science et de la culture . Ils ont à cet effet crée l'UNESCO pour forger la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité par des actions favorisant la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organismes de formation des masses , imprimant une impulsion vigoureuse à l'éducation populaire et à la diffusion de la culture , aidant au maintien, à l'avancement et à la diffusion du savoir . Ce programme, extrêmement précis, a été développé depuis soixante ans, à travers les vicissitudes de l'histoire et selon les perspectives différentes qu'y ont associées des générations successives. Le présent livre, qui se fonde sur un vaste choix d'archives, propose une lecture de ces accords complexes entre mandat, environnement historique, climats intellectuels, par lesquelles une organisation de plus en plus universelle s'est attachée à conduire l'humanité vers plus d'harmonie.[-]

Le XXe siècle a été le siècle des sciences sociales. Leur affirmation et leur développement rapide, notamment à partir des années 1950, ont accompagné les transformations fondamentales de nos sociétés, qu'elles ambitionnaient de comprendre et d'aider à prévoir et à maîtriser. D'où leurs deux dimensions, théorique et appliquée, qu'il serait vain de vouloir dissocier ou opposer : elles constituent un versant essentiel des savoirs de notre temps, mais elles ont besoin, pour se justifier, d'être au service de l'homme et de la société et d'éclairer les grands choix individuels et collectifs.[-]

Dans un contexte international tendu, l'UNESCO réaffirme son idéal de paix et prône sans relâche l'entente entre les peuples. Jeter les bases d'une société de paix ne se décrète pas, cela suppose un travail en profondeur sur les valeurs, le respect de l'autre, la protection de l'environnement, le développement durable. L'éducation pour la paix est plus que jamais une démarche de sauvegarde pour l'humanité. Cette méthode s'adresse aux enseignants et aux formateiurs du monde entier, comme au public en général.[-]

S'appuyant sur des données collectées dans les pays développés, seules données comparables disponibles, cet ouvrage identifie les profils des participants et des non-participants à l'apprentissage des adultes. Il analyse les différentes variables qui caractérisent ces profils y compris celle de la motivation. L'apprentissage est appréhendé dans toutes ses dimensions, post-scolaires, professionnelles ou informelles. Les auteurs mettent l'accent sur les facteurs susceptibles d'expliquer les inégalités observées à l'échelon international. [-]

En s'interrogeant sur les causes de la violence dans ses multiples facettes contemporaines et en faisant appel à la réflexion de spécialistes de domaines aussi variés que la philosophie, l'économie, la théologie, la psychologie, l'histoire ou les études géostratégiques…, cet ouvrage sonde les relations qui se tissent entre des phénomènes aussi divers que « mondialisation » et violence, violence et « souveraineté nationale », ou entre violence et « acteurs non étatiques ».[-]