Documents NEYRAND Gérard 25 résultats

Bien plus qu'on ne pourrait l'imaginer, l'éducation que l'on donne à nos enfants est influencée par les savoirs qui font foi en la matière : médecine, psychologie, sciences humaines, pédagogie. C'est à travers ces différents domaines que l'on perçoit le monde de l'enfance.
- Etude sur l'impact qu'ont les théories liées à l'enfance, qu'elles soient d'origine psychanalytique ou autre sur notre façon de percevoir l'enfance.
- Exploration des concepts tels que la carence maternelle, la question du père, la filiation, l'investissement parental ...[-]

Pratique longtemps décriée, l'actuelle Ministre de la Justice veut que la résidence alternée soit le mode de garde privilégié en cas de divorce. Elle soulève pourtant de nombreuses questions.
Séduisante, constitue-t-elle pour autant la panacée, notamment pour les enfants en bas âge? Quels principes et enjeux sous-tendent son développement? Quels sont les apports? A quelles difficultés se heurte l'ensemble des protagonistes ? Que révèle, enfin, la littérature scientifique contemporaine à son propos?[-]

Autrefois en vigueur dans nos sociétés occidentales, le mariage forcé n'existe plus dans notre société. Cependant, il perdure dans certaines communautés immigrées, héritage d'une culture ancestrale. Il s'appuie sur la contradiction entre les références à des cultures d'origine et le contexte culturel d'accueil. Cet ouvrage livre le témoignage de jeunes femmes ayant subi la violence d'un mariage forcé. L'analyse qui en est faite débouche sur quelques recommandations pour aider à prendre en charge cette problématique douloureuse.[-]

Les groupes de parole pour les parents exercent un rôle de soutien à la parentalité. Ils favorisent l'apprentissage entre pairs et l'exercice de la réflexivité, la personne apprenant des autres autant qu'elle apprend d'elle-même. Cet ouvrage apporte un témoignage sur le développement des compétences parentales et s'adresse aux parents confrontés aux péripéties ordinaires de la vie de famille, qu'il s'agisse d'une famille traditionnelle, recomposée, monoparentale, ou encore multiculturelle.[-]

La parentalité serait la clé permettant d'expliquer les comportements des enfants et des adolescents. En effet, elle est présentée dans les discours médiatique et politique comme lieu où se joue le devenir des enfants par le biais de l'éducation parentale. Cette sur-responsabilisation des parents s'accompagne de la mise en réseau de procédures de soutien et d'accompagnement, mais aussi de la montée de procédures plus contraignantes de contrôle lorsque les enfants manifestent des difficultés d'intégration ou des actes d'incivilité. La tension s'affirme entre ces deux logiques a priori peu conciliables, l'une s'appuyant sur la production de confiance, l'autre la mettant à mal. Ce qui ne peut que produire un malaise chez les intervenants sociaux soumis à ces injonctions contradictoires au sein du dispositif de parentalité ainsi produit.[-]

La petite enfance recouvre par définition un monde de la diversité : diversité des enfants et des familles évidemment, mais aussi des structures, des professionnels et des modalités d'accueil. Cette panoplie d'offres, de la naissance à l'entrée dans la scolarité obligatoire, présente bien des parcours différents pour l'enfant. Mais si chacun s'accorde à reconnaître l'extrême importance de l'éducation dès les premiers pas dans la vie, cette diversité masque mal une réelle disparité, voire de profondes inégalités, et donc un manque d'assurance dans les parcours. Au-delà de l'inventaire, cette publication propose de mettre en avant les articulations possibles, les complémentarités entre les différents acteurs et champs éducatifs.[-]

La question de la résidence alternée pour les enfants après la séparation de leurs parents déclenche les passions et oppose violemment les pour et les contre. Au-delà des partis pris antagonistes et militants, le Livre blanc articule les éléments complexes à l'oeuvre : tout d'abord la protection de la santé psychique des enfants, mais aussi l'égalité des droits et devoirs d'un père et d'une mère devant l'exercice de l'autorité parentale, la reconnaissance de la liberté des individus d'organiser leur vie privée et familiale en prenant en compte l'intérêt de tous les membres de la famille, et, enfin, la lutte contre la domination masculine.[-]

L'augmentation de la monoparentalité va de pair avec une précarisation accrue de beaucoup de femmes élevant seules leurs enfants. Pour elle, occuper la position de "chef de famille" est d'autant plus difficile qu'elles n'y ont généralement pas été préparées, et que la précarité économique se conjugue avec un isolement relationnel et une fragilisation psychologique. Dans cet ouvrage, les auteurs articulent sociologie et psychanalyse pour rendre compte de la complexité de ce problème social, mais surtout, ils explorent les pistes possibles pour une meilleur prise en charge de ces femmes chefs de famille par les intervenants sociaux.[-]

Contrairement aux idées reçues, la façon d'être et d'agir de l'enfant n'est pas naturelle. Dès sa naissance, le petit d'homme évolue dans un bain de normes et d'influences qui contribuent à le socialiser, à lui transmettre les codes de la vie en société, à lui apprendre à utiliser son corps, et, au delà de son sexe biologique, à le doter d'un genre, masculin ou féminin. Les normes corporelles sont mises en discours par les savoirs issus des sciences humaines et formalisées par notre droit, en référence aux Droits de l'enfant. Elles se diffusent par de multiples canaux comme les institutions, les médias, la publicité,etc. Les auteurs analysent le processus de prescription des normes enfantines, aux différents niveaux où il se situe (des normes d'attitudes aux normes juridiques), et les façons dont celles-ci sont produites et diffusées en direction des enfants, de leurs parents et des autres adultes. (Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage).[-]