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Les sectes totalitaires peuvent capter et asservir chacun de nous, elles savent utiliser le besoin d'idéalisme moteur de l'humanisation de l'homme. Comment profitent-elles de secteurs psychologiques temporairement en difficulté pour séduire leurs victimes par leurs promesses et leurs fausses réponses ? Quelles techniques sophistiquées emploient-elles pour déstructurer les individus et en faire des adeptes soumis, reconstruits selon un modèle spécifique à chacune ? L'auteur analyse en profondeur ces questions. Il démonte en détail les procédés par lesquels les sectes détournent à leur profit les techniques de pointe de la psychologie moderne. Il montre aussi que l'emploi de ces mêmes procédés se banalise actuellement dans nos cultures. Il convient donc d'être vigilant contre les dérives sectaires et manipulatrices.[-]

La canicule de 2003 a révélé, en France, l'isolement dans lequel certaines personnes âgées vivent. On blâme leur famille. Or, contrairement aux idées reçues, les familles n'abandonnent pas leurs parents âgés. Au contraire, c'est souvent grâce à elle que le maintien à domicile est possible. Il existe d'autres personnes susceptibles d'entourer ces personnes : voisins, amis, bénévoles, etc. Ce sont ces possibilités que les auteurs analysent au travers de ces pages.[-]

L'augmentation de la monoparentalité va de pair avec une précarisation accrue de beaucoup de femmes élevant seules leurs enfants. Pour elle, occuper la position de "chef de famille" est d'autant plus difficile qu'elles n'y ont généralement pas été préparées, et que la précarité économique se conjugue avec un isolement relationnel et une fragilisation psychologique. Dans cet ouvrage, les auteurs articulent sociologie et psychanalyse pour rendre compte de la complexité de ce problème social, mais surtout, ils explorent les pistes possibles pour une meilleur prise en charge de ces femmes chefs de famille par les intervenants sociaux.[-]

Tout sujet humain plongé dans un environnement excluant est susceptible, pour se protéger de cette souffrance, de développer un syndrome d'auto-exclusion: une sorte de grève de la subjectivité avec soi-même et avec autrui, qui arrête le mouvement du temps dans une forme de disparition du sujet. Le conflit entre les droits de l'homme et les flux abstraits d'argent, de marchandises et d'individus, en attente d'une régulation nouvelle des grands groupes humains, est affirmé comme le déterminant majeur de l'auto-exclusion, qui touche non seulement les plus démunis, mais aussi ceux qui semblent avoir "tout pour être heureux": en effet la précarité ici définie se différencie radicalement de la pauvreté, qu'elle peut à l'évidence accompagner et produire. La précarité, dans sa forme actuelle, est la misère des pays riches, exportable dans le monde entier.[-]

Le thème choisi est "L'enfant face à l'enfermement".
Notre pays, qui vient à peine de poser la dernière pierre du centre de détention pour mineur d'Everberg, projette la construction d'un second centre. Les mineurs étrangers en séjour irrégulier sont fréquemment détenus pour l'unique raison qu'ils ne disposent pas de papiers. Chaque année des bébés naissent en prison et de nombreux enfants ne rencontrent leurs parents qu'entre murs et barreaux. On envisage d'abaisser l'âge minimum du dessaisissement à quatorze ans et de prévoir celui-ci de manière automatique.
Peut-on considérer qu'un adolescent de cet âge est irrécupérable? L'enfermement est-il la seule réponse que nos états démocratiques peuvent apporter?
N'y a-t-il pas des alternatives constructives, durables et respectueuses de la Convention internationale des droits de l'enfant en 1989?
Comment admettre que notre pays, pourtant déjà condamné par la Cour européenne dans l'affaire de la petite Tabitha, continue à enfermer des enfants dans des centres fermés pour "illégaux" comme ce fut le cas encore récemment pour Angelica?
Quelle aide apporte-t-on aux milliers d'enfants dont un parent est détenu?
Le placement d'enfants en danger est-il une solution facile et confortable?
Quel encadrement accorde-t-on aux adolescents présentant des troubles psychiatriques?[-]

Pourquoi la contamination par le sida a-t-elle repris chez les homosexuels? Pourquoi, en ce moment même, des jeunes d'à peine vingt ans vont-ils attraper le virus ? Pourquoi des vieux séronégatifs, qui ont vécu toute l'histoire de la maladie, deviennent-ils aujourd'hui séropositifs ? Pourquoi l'usage systématique de la capote, considéré comme un réflexe depuis la fin des années 1980, pose-t-il à présent problème ? Parce que la maladie, en se banalisant, en devenant plus supportable grâce aux traitements, a rendu invisibles les malades. Cette évolution brouille les messages de prévention. Comment donner envie aux uns, ceux qui ne l'ont pas encore attrapé, de se protéger, sans stigmatiser les autres, ceux qui l'ont ?[-]

Aujourd'hui, donner de sa personne en offrant du temps pour lutter contre la situation d'isolement de la personne âgée, contre sa solitude, permet de redynamiser une vie quotidienne. Le bénévole peut être ainsi un lien avec elle, en partageant du temps et de la joie de vivre, en trouvant du plaisir à l'écouter raconter son parcours de vie. A l'expérience, tout bénévole apprend beaucoup de la personne qu'elle visite. L'apport mutuel est un véritable échange intergénérationnel et ouvre chacun à de nouveaux horizons. Cet ouvrage exprime des paroles de bénévoles engagés dans un accompagnement intergénérationnel.[-]

Cette sous-culture technophile, constituée de jeux vidéo, super-héros et science-fiction, est aujourd'hui la culture prédominante de la jeunesse occidentale.
Longtemps raillé pour son manque de cool, sa passion obsessionnelle pour l'informatique et son inaptitude à l'égard du sexe opposé, le geek a pris sa revanche.
Avec l'essor de la pop culture, de Tolkien à Star Trek, de Super Mario à Dragon Ball, et l'informatisation galopante de la planète, le geek est propulsé au centre de la matrice. Bill Gates, Mark Zuckerberg, Quentin Tarantino sont autant d'exemples de réussite financière et sociale propres à rassurer les parents inquiets de la cyberdépendance de leur progéniture.
Pour la première fois, un livre rend hommage à la culture geek et dresse une typologie du phénomène : otaku, noLife, gamer, rôliste, cosplayer, geek chic, hacker ou fanboy.
Le geek est l'avenir de l'homme. Tenons-nous prêts.[-]