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Dossier : Des diplômes à adapter ?

Paniers
article

MARQUET Alexandra ; BOS Sarah ; SCHREPEL Sylvie ; ET AL.

DOC'DOMICILE

11/2018-01/2019

52

p. 7-30

AIDE A DOMICILE ; PERSONNE AGEE ; HANDICAP ; MAINTIEN A DOMICILE ; COMPETENCE ; DIPLOME ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; PRATIQUE PROFESSIONNELLE ; FRANCE ; ACCOMPAGNEMENT ; EMPATHIE ; APTITUDE ; RELATIONS INTERVENANT-USAGER ; BIENTRAITANCE ; TECHNOLOGIE ; NUMERIQUE

140324

Centre de Ressources Documentaires

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La politique engagée en faveur du maintien à domicile des personnes âgées s'est développée depuis les années soixante, suite à la parution du rapport Laroque avec deux objectifs : permettre aux personnes âgées en perte d'autonomie de demeurer chez elles, respectant ainsi leur choix de vie, et soutenir l'insertion de personnes peu ou pas du tout qualifiées sur le marché du travail, sachant que le secteur de l'aide à domicile leur permettait d'accéder à un emploi. C'est seulement dans un deuxième temps que la question de la qualification et de la formation professionnelle aux métiers s'est posée. Cette montée en compétence est d'ailleurs centrale à l'heure où le vieillissement de la population s'accompagne de multi-pathologies et où les personnes en situation de handicap font également le choix de vivre chez elles et non en institution. Si la proportion de salariés non-diplômés recule depuis 10 ans dans le secteur de l'aide à domicile, selon une étude de la Dares, publiée en août dernier, ils étaient toujours 42,8% à ne pas avoir de diplôme, contre 16,6% pour l'ensemble des salariés. C'est dire la marge de manoeuvre. Face aux problématiques rencontrées à domicile par des salariés isolés, les spécialités au sein des diplômes se multiplient, que ce soit l'accompagnement de la fin de vie, la gestion des troubles cognitifs...; mais encore faut-il pouvoir y accéder. Si finalement les diplômes se sont progressivement adaptés, la création en 2016 du diplôme d'état d'accompagnant éducatif et social (DEAES) illustre une réalité : le domicile est boudé par les candidats contrairement à l'accompagnement d'usagers, faute de salariés. Ce manque de reconnaissance s'explique par une méconnaissance de ces métiers tant de fois redéfinis. Et pourtant à l'heure où usagers, aidants, gestionnaires, associations ou Fédérations, politiques sont conscients des efforts à faire pour créer les conditions d'une société plus inclusive, l'accompagnement à domicile devrait être en plein boom et pas en berne.

Thème : AIDE A DOMICILE

Date encodage : 12/11/2018

Contenu dans

  • [périodique] Doc'Domicile / Sous la direction de GRANDIDIER François. DOCÉDITIONS, 11/2018-01/2019, n° 52. - 38 p.
    ISBN 1952-8531
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