Documents ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE 128 résultats

Nachoub dirige une équipe d'Occidentaux chargée d'acheminer des vivres à des populations démunies. Le terrain d'action, c'est la Somalie. Nachoub est sans doute la doublure de l'auteur... Il pourrait faire rêver tant d'Européens ou Américains en quête d'un idéal humanitaire. Mais Nachoub n'est pas dupe! Il dévoile ici quelques aspects du monde clos et discret des ONG. Le lecteur sera peut-être fasciné par ces hommes qui, au volant de grosses Toyota, des dollars en poche pour financer les opérations, partent, souvent dans des conditions très dangereuses, porter de l'aide alimentaire dans des territoires gérés par l'anarchie... Nachoub ne s'y trompe pas. Il loue ce don de soi mais dénonce également des dérives du travail humanitaire, qui s'attache à réparer dans l'urgence les politiques délibérées, colmater les brèches d'un ordre mondial aux résultats, le moins que l'on puisse dire, équivoques.[-]

Pendant trois ans, Anne VALLAEYS s'est plongée dans les archives de la plus célèbre des ONG françaises. Depuis les débuts, dans les années 1970, jusqu'à nos jours, elle retrace le parcours de ces hommes et de ces femmes qui se sont engagés pour cette ONG, qui sont partis de par le monde risquer leur vie pour soigner les victimes des guerres, mais aussi pour témoigner des atrocités auxquelles ils étaient confrontés sur le terrain. Un gros ouvrage plein d'espoir et de courage.[-]

En 2009, l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes publiait un rapport consacré à la présence des femmes au sommet. La représentation égale des femmes et des hommes au sein des organes de prise de décision semblait alors encore loin d'être une réalité. Quatre ans plus tard, une mise à jour s'impose. En se basant sur les mêmes indicateurs, le présent rapport examine dans quelle mesure la situation a évolué, dans la bonne ou la mauvaise direction.
Tout comme dans le premier rapport, un large éventail d'organes décisionnels a été examiné. Récemment, beaucoup d'attention a été accordée aux femmes dans la prise de décision économique, tandis que le thème de la représentation politique est quelque peu passée à l'arrière-plan, notamment suite au succès relatif des quotas. Bien que l'objectif de ce rapport consiste aussi à alimenter les débats dans des domaines familiers, tels que les entreprises, le monde politique, le pouvoir judiciaire, les autorités fédérales, l'armée et les autorités académiques ont été également abordées les organisations de travailleurs et les fédérations patronales, la banque nationale, les professions libérales, les médias et les ONG.[-]

L'impératif de la bonne gestion et les méthodes de management développés dans les entreprises marchandes se retrouvent de plus en plus dans les politiques et les services publics, le secteur associatif, les ONG, la gouvernance internationale mais aussi dans la vie quotidienne des individus invités à gérer leur insertion sociale, leur santé ou leur vie affective. Panacée ? Echange de bons procédés ? Contamination ? Colonisation ? Les méthodes de management sont-elles des instruments neutres adaptables à toutes les finalités ? Les solutions techniques peuvent-elles se substituer aux débats sur les choix de société ? Transposer les mêmes recettes dans tous les champs d'activité humaine ne risque-t-il pas de standardiser la vie et rendre le bouillon social un peu fade ? La manie de gérer assoit-elle l'hégémonie néolibérale ? L'humain peut-il se modéliser et se réduire à des calculs ? Quelle place pour la passion, l'imprévisibilité, l'esprit critique, le désintéressement, la résistance ?[-]

Parce qu'ils ont des conséquences dramatiques pour les populations, nombreux sont les conflits, les crises et les catastrophes qui, dans le monde entier, mobilisent la solidarité internationale. Or, au cours de ces dernières années, les organisations non gouvernementales sont devenues les cibles d'actions violentes et délibérées ou affrontent de très grandes difficultés.
Pourquoi la démarche humanitaire, fondée sur l'entraide internationale et le secours aux populations, rencontre-t-elle autant de méfiance, d'hostilité et de violence? Comment la symbolique humanitaire, forte et positive, s'est-elle dégradée, aboutissant aujourd'hui à une restriction des espaces d'intervention dans le monde, à une perte croissante d'immunité et à la permanence de préoccupations sécuritaires? C'est à ces interrogations que se propose de répondre Pierre Micheletti dans cet ouvrage. Après avoir analysé la disparité des ONG, leur puissance, leur fragilité mais aussi les radicalisations ethniques et religieuses, Pierre Micheletti rappelle l'importance de la compréhension des pays dans lesquels les humanitaires sont appelés à intervenir. II reconsidère la situation de l'humanitaire et son statut, et décline ses nécessaires mutations face aux rapports de force mondiaux. II propose ainsi de "désoccidentaliser" les pratiques des ONG et d'aider à l'émergence d'un humanitaire mondial.[-]

Durant les crises, depuis les premiers moments très turbulents jusqu'aux périodes grises qui suivent, on sait que coexistent des besoins d'aide d'urgence et une évidente nécessité de reconstruire, de "regarder devant" et donc de penser en termes de développement. Au cours de toutes ces périodes quels modes de dialogue, de concertation et de participation des bénéficiaires de l'aide sont utilisés par les ONG, les organismes internationaux, les pouvoirs publics locaux ? Ce document tente de faire un état des lieux. (note de l'éditeur)[-]