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Le patient, un interlocuteur incontournable.
L'évolution de l'état de santé des populations, en particulier l'augmentation des maladies chroniques, a profondément modifié l'approche des soins, tant du côté des professionnels que de celui des patients. Des solutions thérapeutiques plus efficaces, des organisations en faveur de la continuité des soins ainsi que l'engagement des usagers dans le système de santé ont contribué à améliorer la qualité de la prise en charge...[-]

Le déploiement des démarches qualité dans les hôpitaux et l'évolution de la place des usagers dans le système de santé invitent à intégrer les patients dans la qualité des soins. La prise en compte de l'apport des pratiques collaboratives est nécessaire pour que patients et soignants puissent travailler ensemble, de manière effective, à l'amélioration de la qualité. Enfin, la reconnaissance de l'expertise des patients et la mise en µuvre de méthodes adaptées facilitent le croisement des points de vue et la prise de décisions communes. [-]

La Province de Namur et sa Cellule Observation de la Santé, du Social et du Logement publie son premier tableau de bord de la santé en province de Namur. Fruit d'un travail de collecte et d'analyse de données sociales et de santé réalisé en partenariat avec les Provinces de Hainaut, Liège et Luxembourg, il dresse un état des lieux de la santé des habitants de la province de Namur.
Le tableau de bord de la santé en province de Namur est un recueil de données répartis en 6 chapitres. Il aborde la santé via des données relatives à la population, la mortalité, l'état de santé de la population et ses principales pathologies, les facteurs de santé, l'offre de soins et de services et la consommation de soins.
Il reprend des données quantitatives pour la province de Namur avec une comparaison systématique avec les valeurs wallonnes et belges. En fonction des thématiques et des données disponibles, certains indicateurs sont présentés par arrondissement, voire par commune, sous forme de carte.[-]

Cette troisième note de l'Observatoire vise à contribuer au débat autour de la politique relative aux personnes âgées en Région bruxelloise. Des indicateurs démographiques, socioéconomiques et de logement permettent de mieux comprendre la situation des personnes âgées bruxelloises. L'offre (semi-) résidentielle pour personnes âgées y est abordée et elle comporte aussi un focus sur les résidents aux profils de légère dépendance (profil O ou A sur l'échelle de Katz) [-]

Vieillissement et santé mentale, deux thèmes particulièrement tabous et sujets à la stigmatisation. Cependant, face à l'augmentation des besoins dans ce domaine particulier, le Centre fédéral d'expertise en soins de santé (KCE) a décidé de consacrer un rapport complet à la question de la santé mentale des personnes âgées avec comme question principale : « Faut-il créer un réseau de soins de santé mentale spécialisé pour les personnes âgées ? ». En effet, si en Belgique les jeunes et les adultes disposent de réseaux spécifiques de soins de santé mentale, notamment via la réforme PSY107, ce n'est pas le cas
des personnes âgées. Alors, est-ce nécessaire ?[-]

Les urgences constituent souvent une entité qui focalise l'attention de la population. Dans le contexte actuel marqué par une importante réorganisation de notre offre de soins destinée à l'adapter aux besoins des patients et à obtenir des gains de productivité, les urgences pallient souvent les dysfonctionnements du système de santé...
Au sommaire :
-Refonder le parcours du patient aux urgences
-Caractéristiques de la prise en charge des patients aux urgences
-Les urgences face aux inégalités sociales de santé
-Réduire le temps de passage aux urgences
-ABCDE, une nouvelle approche de prise en charge aux urgences
-L'infirmier organisateur de l'accueil aux urgences, un poste en constante évolution
-L'accueil, le premier soin aux urgences
-Regard des étudiants infirmiers sur les urgences [-]

Au cours des dernières décennies, les soins de santé mentale ont fait l'objet de plusieurs réorganisations, au fil des réformes successives de l'État. Ces réorganisations se marquent toutes par une volonté croissante de sortir ces soins des hôpitaux et autres lieux de soins résidentiels. En 2016, il a été décidé, de commun accord entre les autorités de santé fédérales et fédérées, de se focaliser encore davantage sur les soins dispensés au sein de la communauté, afin de permettre aux personnes confrontées à des problèmes de santé mentale d'être traitées dans leur environnement familier et de reprendre ensuite plus facilement le cours de leur vie. C'est dans ce contexte qu'il a été demandé au KCE de dresser un état des lieux des soins de santé mentale (pour les adultes). Le KCE a analysé la littérature scientifique, les bases de données, les sites internet et les rapports annuels des différents acteurs des soins de santé mentale. Une très large consultation de toutes les parties prenantes, dont les associations de patients et de familles de patients, a été réalisée via des focus groupes et des enquêtes en ligne. (note de l'éditeur)[-]