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Le mouvement social *** où l'auteure a fait son stage de dernière année permet aux personnes valides, malade, handicapées et en perte d'autonomie de conserver ou (re)trouver une place dans la société. Lors d'une activité sportive organisée par le mouvement, l'auteure a remarqué la réaction des personnes valides vis-à-vis des personnes handicapées. Lors d'une des réunions du mouvement, elle a entendu des personnes handicapées parler des abîmes entre les personnes valides et handicapées. Elle s'est donc posé la question : comment solliciter la rencontre entre les personnes valides, malades et handicapées dans le cadre associatif socio-culturel et sportif afin de favoriser leur inclusion ?[-]

Par ce travail, l'auteur tente de comprendre comment l'éducateur spécialisé peut accompagner l'enfant dans l'élaboration d'un espace propre à ce dernier et qui lui permettrait de se retrouver avec lui-même. Basé sur les théories de Donald W. Winnicott, il décrit les différentes étapes de création de l'espace dit transitionnel. Entre théories chronologiques dans le développement de l'enfant et des études de cas tirées de son quotidien d'éducateur, son questionnement est enrichi par des concepts précis qui accompagnement continuellement la pédagogie, comme la confiance, l'empathie, la solitude, l'abandon et l'amour. Chaque individu détient une bulle personnelle dans laquelle il trouve du réconfort, de l'assurance et du plaisir. Une sorte d'échappatoire au monde extérieur ou un moyen de l'affronter plus aisément. Sa question est de savoir comment l'éducateur pourrait aider au mieux l'enfant dans son besoin d'espace transitionnel.[-]

La réflexion de départ de l'auteur est la suivante : comment l'éducateur spécialisé travaillant en AMO peut-il, au sein de son accompagnement, sensibiliser les jeunes adolescents au phénomène du harcèlement ? Pour répondre à cette question, il commence par réaliser une analyse ainsi qu'une recherche théorique de son contexte institutionnel. Les services d'Action en Milieu Ouvert dépendent du secteur de l'Aide à la jeunesse. Ils accompagnent les jeunes sans mandats et à la demande de ceux-ci. Dans un second temps, il se penche sur le phénomène du harcèlement en lui-même. En effet, il est indispensable de comprendre ses causes, ses conséquences et son fonctionnement si on souhaite y faire face. Dans un troisième temps, il tente de comprendre les spécificités des adolescents qui peuvent influer sur les situations de harcèlement (construction identitaire, changements corporels et physiques, etc.). Le chapitre quatre est consacré au concept de "prévention". L'auteur espère par ce biais comprendre comment l'éducateur spécialisé peut adapter son action préventive. Quelles sont ses possibilités ? À quoi sert réellement la prévention ? Il aborde ensuite plusieurs cas de figure émanant directement de sa pratique professionnelle. Il tente alors d'analyser ces cas à la lumière des apports théoriques développés plus haut. Il termine l'ensemble de sa recherche et de son analyse par trois pistes d'action.[-]

Ce TFE tente de répondre à cette question de départ : en tant qu'éducateur spécialisé au sein d'un Service Résidentiel pour Jeunes, quelles sont les marges de manoeuvre à adopter dans nos interventions éducatives face à la violence et/ou l'agressivité des personnes en situation de handicap ? Cette thématique de la violence et de l'agressivité tient particulièrement à coeur de l'auteure car elle en a elle-même été victime. Elle a donc voulu se pencher sur ce type de comportement et tenter d'apporter des réponses pour comprendre le bénéficiaire. Son travail se divise en trois partie. La première concerne la contextualisation de son lieu de travail, les différentes situations qu'elle a vécues, sa réflexion par rapport à ce sujet et les hypothèses qu'elle a élaborées vis-à-vis de ces comportements inadaptés. La deuxième partie se rapporte au cadre théorique qu'elle a construit sur base de ses lectures et qui lui permet de comprendre ces attitudes inadéquates et ainsi éviter de tirer des conclusions hâtives. Enfin, la troisième partie comporte les pistes d'action qu'elle va mener sur son lieu de travail pour réduire, voire atténuer ces comportements agressifs car pour certains, il s'agit d'un moyen d'expression, cela fait partie de leurs symptômes.[-]

Ce travail de fin d'étude aborde le sujet de "l'accompagnement des enfants encoprétiques au sein d'un service résidentiel général" sous différents angles, à savoir psychologique, psychopathologique ou encore pédagogique. Les théories apportées par l'auteur pour développer l'objet de recherche vont permettre de mieux comprendre ce qu'est l'encoprésie et la réalité quotidienne de la gestion des souffrants de ce trouble. L'objectif à travers ce travail est d'amener des pistes d'action afin d'accompagner l'enfant encoprétique à communiquer sur son trouble et à accepter sa singularité. Par exemple, en mettant en place la création et l'utilisation d'un calendrier des émotions afin de permettre à l'enfant encoprétique de mettre des mots sur ce qu'il ressent et de communiquer via diverses méhodes.[-]

L'auteure se questionne après trois années d'études sur ce qu'est la juste distance relationnelle. Qu'est-ce que "trop" et "pas assez" face à une personne en demande d'affection ? Comment comprendre, trouver, ajuster la distance ? Comment ne pas se laisser envahir par l'autre dans la relation afin de ne pas mélanger ses propres émotions avec celles de la personne accompagnée ? C'est ce qu'explore l'auteure à travers plusieurs hypothèses auxquelles elle tentera de répondre grâce à de la théorie.[-]

"En tant qu'éducatrice spécialisée, comment articuler la reconnaissance des besoins spécifiques des enfants placés en centre médical pédiatrique aux nécessités normatives de la vie en communauté?" En tant qu'éducative au sein d'un centre médical pédiatrique, l'étudiante observe régulièrement des comportements divers et variés tels que de la violence physique et verbale, des jeux sexuels...Ces comportements sont appelés comportements "déviants". L'auteure s'interroge sur cette classification de comportements qui sortent des normes d'une société. Par ce travail, elle se questionne sur un éventuel lien entre ces comportements et les règles appliquées dans une institution. L'étudiant a tenté par ce travail de mettre en avant l'importance d'une cohérence au niveau du cadre et de l'autorité exercée. .Elle tente de placer au centre de sa démarche la participation des personnes qu'elle accompagne dans l'élaboration des normes de la vie en communauté. Par ses pistes d'actions, elle essaie d'articuler la reconnaissance des besoins spécifiques des enfants placés en centre médical pédiatrique aux nécessités normatives de la vie en communauté.[-]

Pour réaliser ce travail, l'auteure part d'un constat de manque d'envie et d'autonomie chez un public de personnes schizophrènes en institution où elle travaille. L'auteure propose comme hypothèses que ce manque de désir pourrait être en rapport avec la maladie, la stigmatisation subie et ensuite l'institution qui "aliène" ses résidents. Après une analyse de ces hypothèses, elle met en place trois actions qui auront pour but de faire naître l'envie mais aussi que ces personnes deviennent acteurs de leur vie si cela est un désir de leur part.[-]